Boris Johnson prendra part à l’émission télé préférée de Trump

Le ministre britannique des Affaires étrangères envisage de participer à l’émission télévisée préférée de Donald Trump pour persuader ce dernier de ne pas se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien.
Sputnik

Boris Johnson est en visite aux États-Unis dans un dernier effort diplomatique pour encourager le Président Trump à ne pas sortir de l'accord de Vienne qui assouplit les sanctions contre l'Iran en échange de l'engagement de Téhéran de mettre fin à son programme nucléaire, relate l'AP.

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Le ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé que Boris Johnson apparaitra dans l'émission d'actualités Fox & Friends, que Trump regarde fréquemment et dont il commente le contenu sur Twitter.

Il doit également s'entretenir avec des hauts fonctionnaires de l'administration Trump, dont le vice-président Mike Pence et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton.

«De toutes les options que nous avons à notre disposition pour faire en sorte que l'Iran ne se dote jamais d'armes nucléaire, cet accord est celle qui présente le moins d'inconvénients», a indiqué Boris Johnson cité par The New York Times.

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«Certes, cet accord a des points faibles, mais je suis convaincu qu'on peut y remédier. À présent, la Grande-Bretagne travaille aux côtés de l'administration Trump et de nos alliés français et allemands pour y parvenir», a-t-il précisé.

Depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2017, Donald Trump menace de se retirer de l'accord conclu en juillet 2015 entre la République islamique et le groupe P5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne). Le dirigeant américain a qualifié le texte obtenu après de longues négociations à Vienne de «pire accord» jamais approuvé par son pays.

La Russie estime pour sa part que l'accord actuel sur le nucléaire iranien est «sans alternative». En cas de retrait de Washington de l'accord sur le programme nucléaire iranien, la Russie se considérera en mesure de fournir à Téhéran «tout ce qu'elle veut», a annoncé le chef du département de non-prolifération du ministère russe des Affaires étrangères Vladimir Ermakov.

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