Par la voix de son ambassadeur aux Nations unies, Nikki Haley, Washington a fait savoir qu'une guerre avec la Corée du Nord restait une option examinée pour la Maison-Blanche.
«Cette administration a choisi une position qui montre à la Corée du Nord ce qui pourrait lui arriver si elle menace les États-Unis. Personne ne veut faire la guerre. Le Président ne veut pas la guerre, moi non plus. Mais cela reste un des développements possibles de la situation», a-t-elle indiqué dans une interview à la chaîne CBS qui voulait savoir si les États-Unis étaient prêts «à déclencher une guerre» contre la Corée du Nord.
Cette déclaration a été faite par Nikki Haley alors que Donald Trump se réjouit des «préparatifs réussis» de sa rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un «début juin, voire avant», en fonction de la situation. Le Président américain a fait remarquer vendredi que la date et le lieu de cette rencontre avaient d'ores et déjà été choisis et seraient annoncés prochainement.
Un sommet historique s'est tenu le 27 avril dernier à Panmunjeom entre les dirigeants des deux Corées, Kim Jong-un et Moon Jae-in. Dans le cadre d'une déclaration conjointe, les deux pays ont convenu de cesser toutes leurs activités hostiles en mer, sur terre et dans les airs. De plus, les pays vont déclarer cette année la fin de la guerre de Corée et transformer l'accord de cessez-le-feu en accord de paix.