Selon les chiffres de la police, ce sont près de 1.200 activistes qui s'étaient donné rendez-vous à proximité de la gare d'Austerlitz. Bloqués par les forces de l'ordre sur le pont d'Austerlitz, les groupes violents ont fait demi-tour pour prendre le boulevard de l'Hôpital.
Un journaliste de Sputnik a refait le parcours emprunté la veille par les groupes violents pour évaluer l'ampleur des dégâts, alors que de nombreux médias ont montré des images de chaos. Les tags et autres graffitis laissent apparaître un florilège d'insultes et de messages pas franchement sympathiques à destination des autorités, entre symboles communistes, appels à la révolution sur le modèle de 1789 et références à la ZAD de Notre-Dame des Landes.
En plus du McDonald's du boulevard de l'Hôpital, dans lequel les casseurs ont fait irruption pour y mettre le feu, les différents groupes violents ont également incendié une pelleteuse et une agence de location de voitures, dont le mobilier brûlé gît sur le trottoir.
Une manifestation de violence radicalement à l'opposée de l'affiche de la CGT, qui prônait l'unité avec le slogan «1er mai 2018 tous ensemble!»