La société Apple a été la première plateforme à lancer cette tendance en 2016, suivie dans la foulée par les sociétés Samsung et Twitter. Apple avait auparavant subi des pressions de la part du groupe New Yorkers Against Gun Violence, appelant la société à retirer les emojis revolver de sa plate-forme en tant que condamnation symbolique de la violence armée, relate le portail d'actualités USA Today.
Facebook et Microsoft lui ont emboîté le pas.
Le 25 avril, Microsoft a tweeté qu'il était en train d'«évaluer» ses emojis pour vérifier s'ils «reflétaient [ses] valeurs».
Le Président américain a promis d'introduire des règles de contrôle «très rigoureuses» concernant les demandes d'acquisition d'armes.
Aux États-Unis, le droit au port d'armes est garanti par le second amendement de la Constitution. Un lobby influent s'oppose à toute nouvelle restriction relative à l'acquisition d'armes. Néanmoins, selon des sondages, la majorité écrasante des Américains se prononce pour un durcissement des règles de contrôle.
À l'heure actuelle, le casier judiciaire, une maladie psychique et d'autres facteurs peuvent empêcher d'acquérir une arme, mais le système a de nombreuses failles. Au cours de sa campagne électorale, Donald Trump s'était opposé aux restrictions concernant la possession d'armes.