«Pas encore», a-t-il dit en répondant à la question d'un parlementaire qui voulait savoir si les forces de l'ordre avaient déjà trouvé les coupables.
M.Sedwill a pourtant précisé que les policiers prenaient des mesures préventives.
«La police qui est responsable de la sécurité et de la protection ainsi que de nombreuses agences en coopération avec elle renforcent la sécurité pour toutes les personnes qui pourraient être touchées de cette façon», a-t-il ajouté.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.