Selon Gueorgui Toloraïa, directeur du Comité national d'étude des BRICS, la sœur cadette du leader nord-coréen, Kim Yo-jon, serait «l'imagemaker» de son frère et lui donnerait «beaucoup de conseils de valeur».
«Kim Jong-un comprend la mentalité occidentale, le fond médiatique occidental, il se rend compte que la participation active d'une femme sera très attractive aux yeux de la presse et des libéraux occidentaux, ce qui pourrait à la longue faire pencher la balance en sa faveur et créer une bonne image de son pays à l'étranger», a-t-il expliqué.
D'autre part, le professeur a indiqué que Kim Yo-jon était une «star de cinéma» pour la communauté occidentale.
«Bien qu'une partie non-négligeable des personnes âgées, dont la plupart sont des conservateurs, fasse la moue et tienne à rappeler qu'elle fait partie d'un régime ayant du sang sur les mains, (…) elle reste très populaire en Corée du Sud».
En juillet 2015, âgée de 28 ans, elle aurait été placée par Kim Jong-un à la tête du service de propagande du régime. Elle serait mariée et aurait un enfant. En octobre 2017, elle aurait été promue au bureau politique du Parti des travailleurs de Corée.
Le 9 février 2018, Kim Yo-jong a assisté à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud, devenant ainsi la première de la dynastie nord-coréenne des Kim à se rendre sur le territoire sud-coréen depuis 1953.