«Une partie des missiles n'a pas atteint ses cibles, probablement à cause de problèmes techniques, ayant causé des risques de destruction d'infrastructures civiles et de la mort d'habitants. Deux d'entre eux, un missile Tomahawk et un missile air-air de haute précision, ont été ramenés à Moscou», a précisé lors d'un briefing le chef du Commandement opérationnel principal de l'état-major russe, le général Sergueï Roudskoï.
Selon lui, les résultats de l'analyse seront utilisés pour perfectionner les armes russes.
«Les fragments de missiles découverts dans les régions indiquées de l'interception présentent des brèches caractéristiques laissées par la charge de missiles guidés. Sur les nœuds et les engins l'on voit les numéros de série, les dates et les marques de production, ainsi que d'autres informations. Les spécialistes sauront identifier sans difficultés les origines de ces fragments. Vous pouvez voir certains fragments sur l'exposition qui vous est présentée. À la fin du briefing, vous aurez la possibilité de les examiner de manière plus détaillée», a-t-il conclu.
Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
L'OIAC a confirmé l'absence d'armes chimiques dans le centre de recherche de Barza.