«Le facteur israélien a un immense impact sur la mise en œuvre de cet accord. Tel Aviv tentera de faire échouer ou de reporter l'application de cet accord. Des S-300 en Syrie influeront sur l'équilibre des forces dans toute la région, y compris sur le conflit arabo-israélien, sur la situation autour du plateau du Golan occupé [par l'État hébreu, ndlr]. Et Damas est prêt à payer toutes les factures, on n'économise pas sur la sécurité», a souligné l'expert.
Selon le politologue, la Syrie est très intéressée par des livraisons de S-300 afin de défendre son territoire contre les frappes aériennes.
«Actuellement, le gouvernement syrien compléte son armement par des armes russes récentes ainsi que modernise des systèmes anti-aériens, dont il dispose, qui ont été achetés il y a des dizaines d'années», a ajouté Humeidi Abdallah.
Le 24 avril, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Liberman, a déclaré qu'Israël allait détruire les S-300 qui pourraient être livrés à Damas par Moscou, si la Syrie utilisait ces systèmes de défense contre l'aviation de l'État hébreu.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a de son côté fait savoir que la décision concernant la livraison de S-300 n'était pas encore prise.