En ce qui concerne le nucléaire iranien, il est indispensable de préserver le document existant qui, pour la Russie, est sans alternative.
«Nous prônons le maintien du Plan d'action global commun sous sa forme actuelle et nous estimons que pour le moment, il est sans aucune alternative», a indiqué aux journalistes Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Commentant la déclaration d'Emmanuel Macron sur la nécessité d'une nouvelle version de ce document, il a fait remarquer que le Kremlin ne disposait pas pour l'instant de détails sur la proposition du Président français.
«Nous ne savons pas de quoi il s'agit», a souligné Dmitri Peskov.
Pour le Président français, les quatre piliers de futur accord sont les suivants: «s'assurer qu'il n'y ait pas d'activité nucléaire iranienne à long terme», soit après 2025, maintenir l'interdiction d'enrichissement de l'uranium, «mettre fin aux activités balistiques de l'Iran dans la région» et «générer les conditions d'une solution politique qui contiendrait l'Iran dans la région, au Yémen, en Syrie, en Irak et au Liban».
Seule l'élaboration d'un nouvel accord sur le nucléaire iranien peut créer les conditions d'une stabilité politique dans la région, a souligné Emmanuel Macron.
Le Président français et son homologue américain ont par ailleurs appelé mardi à un nouvel accord pour contenir l'Iran, peu après que Donald Trump a qualifié le texte actuel sur le nucléaire de «désastre». Il a dit souhaiter pouvoir s'engager sur la voie d'un nouvel accord «dans les semaines et les mois à venir».