«Ici, il existe un énorme potentiel pour promouvoir un bon tourisme, un tourisme spécialisé, comme chez nous, par exemple. Nous développons le tourisme moto à travers Cuba. Tous les sites que nous avons traversés en voiture [en Crimée, ndlr] sont parfaits pour y promouvoir le tourisme en moto. Il n'y a rien de mieux que d'y venir en moto. Et un autre avantage c'est la mer qui balaie [la péninsule, ndlr] des deux côtés», a souligné Guevara.
En Crimée, le fils du Che s'est rendu à Sébastopol et à Simféropol tout en apprenant de nombreux faits sur l'histoire de la péninsule.
«Je suis fasciné. Je suis tout simplement tombé amoureux de ces deux villes, où nous étions. Les deux sont magnifiques!»
Pour lui, la Crimée a toujours «fait partie» du sol russe et le restera. Guevara estime que la politique des autorités ukrainiennes qui mettent sur une «liste noire» ceux qui visitent la péninsule sans leur autorisation, comme lui, est «ridicule».
Après la Crimée, le fils du révolutionnaire argentin a pris la direction de Moscou, ville qu'il avait visitée la dernière fois il y a 30 ans. «J'ai quitté l'USSR pour maintenant arriver en Russie», a-t-il plaisanté. D'après Guevara, la capitale russe a changé au point de devenir méconnaissable.
«Pour être franc, c'est extraordinaire, les changements sont énormes. Les constructions d'envergure, les avenues baignées par la lumière, c'est beau!»
En 2010, Ernesto Guevara a fondé une entreprise qui développe le tourisme en moto à Cuba. Il s'est rendu en Crimée pour ouvrir à Simféropol une exposition de photographies consacrée à son père. Guevara s'est ensuite rendu à Moscou pour assister à la cérémonie d'ouverture d'une autre exposition similaire.