Comment la jeunesse africaine considère-t-elle le Président russe?

En dépit des informations diffusées par les médias mainstream visant à inspirer «la peur de la Russie», c’est un pays comme les autres où «il y a des choses à voir et des choses à apprendre», a affirmé à Sputnik un des participants africains au Forum économique de Yalta, le militant sénégalais Camille Boumana Sylla.
Sputnik

«L’Afrique a besoin de la Russie comme la Russie a besoin de l’Afrique»
Ces derniers temps, de plus en plus de jeunes Africains souhaitent découvrir la Russie, notamment parce qu'ils sont animés d'un sentiment de respect à l'égard de son Président qu'il considère comme un «défenseur». Et cela malgré les «préjugés» mis en avant par de nombreux médias occidentaux, a raconté à Sputnik le militant sénégalais, membre de l'organisation sénégalaise Conseil business social, Camille Boumana Sylla, lors du Forum économique de Yalta, en Crimée.

«Il y a des médias qui manipulent. […] Avec tout ce qu'on dit je trouve que c'est faux d'après les préjugés. J'ai trouvé un pays normal. Comme si vous arrivez à Paris ou aux États-Unis ou dans n'importe quel pays. […] Ils ont fait tellement peur de la Russie que […] je demande aux jeunes Africains de venir faire leurs études ici, parce qu'il y a des choses à voir et des choses à apprendre. Et je sais que si la jeunesse du Tiers-Monde aime Poutine, c'est parce qu'ils ont vu en lui une défense.»

Pourquoi la France finira-t-elle par perdre l’Afrique?
Camille Boumana Sylla a précisé que les jeunes Africains éprouvent du respect à l'égard du Président russe parce qu'ils «pensent que c'est l'équilibre du monde, le défenseur des plus démunis, des plus faibles», que c'est «leur conviction».

Dans l'entretien qu'il a accordé à Sputnik, le jeune homme a en outre évoqué comment l'enseignement reçu en Russie a influé sur la vie de ses compatriotes.

«Ce qui me frappe et j'espère que ça continue, c'est qu'on a beaucoup d'anciens de notre génération africaine qui sont devenus déjà très importants en Afrique, qui ont fait leurs études en Russie, des anciens ministres. […] Il y en a énormément», a souligné le jeune homme, qui a dit être très «content» se trouver en Russie en ce moment et de la découvrir.

Discuter