«L’Afrique a besoin de la Russie comme la Russie a besoin de l’Afrique»

Il est important de mettre en place une large collaboration entre l’Afrique et la Russie dans divers domaines, a expliqué à Sputnik Henri Doué Tai, chef de la Chambre de commerce ivoiro-russe, soulignant que l’Afrique voulait se libérer «de ceux qui l’ont colonisée, par exemple la France, l’Angleterre, le Portugal, l’Espagne».
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En marge du quatrième Forum économique international de Yalta qui se tient en Crimée, Henri Doué Tai, chef de la  Chambre de commerce ivoiro-russe, a expliqué dans une interview à Sputnik les enjeux d'une coopération étroite avec Moscou, précisant que «l'Afrique a besoin de la Russie comme la Russie a besoin de l'Afrique».

Il a notamment précisé qu'il était important de travailler ensemble dans plusieurs domaines et notamment dans ceux des infrastructures, de l'éducation et des technologies.

Henri Doue Tai

«Et l'Afrique veut se libérer de ses anciennes [métropoles, ndlr], de ceux qui l'ont colonisée, par exemple la France, l'Angleterre, le Portugal, l'Espagne», a souligné Henri Doué Tai.

Il a également ajouté que comme les secteurs agricole, alimentaire et minier étaient «les plus importants» en Côte d'Ivoire, le pays souhaitait en outre collaborer avec la Russie dans cette direction.

Le chemin des investissements en Afrique passe-t-il par la Crimée?
En visite pour la première fois en Crimée, le fondateur de la Chambre de commerce ivoiro-russe a été impressionné par la qualité des constructions sur la péninsule, disant que son pays avait justement besoin des constructions et des logements et que «la Crimée qui fait partie de la Russie peut nous aider dans ce sens-là».

En outre, Henri Doué Tai est actuellement en train de «prendre des contacts et de voir tous les ambassadeurs d'Afrique qui sont en Russie pour inciter un jour dans un proche ou un moyen avenir la création d'un sommet Afrique-Russie» afin de discuter des sujets politiques et économiques, commerciaux.

«Il faut aussi que les chefs d'État comprennent que la Russie ce n'est pas un pays qui fait peur. Il faut que les chefs d'État africains, surtout des pays francophones comprennent qu'aujourd'hui, en dehors de la France, on peut avoir d'autres pays avec qui coopérer pour mener à bien le développement», a-t-il conclu.

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