Selon cette source proche du dossier, l'une des idées actuellement examinées par le Conseil de sécurité nationale américain est de proposer à l'Arabie saoudite de devenir un «allié majeur non-membre de l'Otan» si elle accepte d'envoyer des troupes en Syrie et de contribuer au financement nécessaire.
Si l'Arabie Saoudite devenait un «allié majeur non-membre de Otan», selon ces responsables, cela serait une reconnaissance formelle de son statut de partenaire militaire stratégique des États-Unis, au même niveau que leurs principaux alliés que sont Israël, la Jordanie et la Corée du Sud.
Le mardi 17 avril, le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré que Riyad menait des discussions avec Washington sur l'envoi de troupes en Syrie. «Nous menons des négociations avec les États-Unis depuis le début de l'année sur le déploiement des forces de la coalition antiterroriste internationale en Syrie. Mais ces propositions et cette idée ne datent pas d'hier», a indiqué le ministre cité par la chaîne de télévision Al-Ekhbariya.
Le ministre saoudien a rappelé que son pays en avait déjà discuté avec l'administration du Président Barack Obama qui avait finalement décidé de «ne pas prendre de mesures concernant cette proposition».
Selon le journal, les troupes des pays arabes devraient œuvrer pour stabiliser la situation dans le nord-est de la Syrie après la victoire sur Daech*. John Bolton, le nouveau conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, aurait contacté à ce sujet le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel.
Mais Yahya Kadwani, vice-président de la commission parlementaire égyptienne, a déclaré à Sputnik que Le Caire ne déploierait ses troupes en Syrie qu'après l'approbation du Conseil de sécurité de l'Onu, mais que le Parlement du pays n'avait pas encore examiné ce dossier.
*Organisation terroriste interdite en Russie