Légitimité et communauté internationale, tels ont été les deux mots répétés par les chancelleries française, américaine et britannique à propos de leur intervention le vendredi 13 avril en Syrie. Les Occidentaux entendaient par ces frappes répondre à l'attaque chimique perpétrée dans la Ghouta, quelques jours auparavant.
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Pour David Rigoulet-Roze, spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut Prospective et Sécurité en Europe, ces frappes occidentales ne présentent pas d'intérêt stratégique: «sur le terrain, ça ne change pas grand-chose. C'était une logique de rétablissement d'une forme de dissuasion par rapport à une problématique de l'arme chimique. La question n'était pas du tout de changer le cours de la guerre, la guerre est de toute façon gagnée par Bachar el-Assad et ses soutiens. Donc l'enjeu n'est pas du tout là-dessus».