Le chef du Pentagone James Mattis aurait essayé de convaincre Donald Trump de recevoir l'aval du Congrès avant de lancer les frappes de missiles contre la Syrie la semaine dernière, relate The New York Times citant des sources.
La semaine dernière, lors de plusieurs rencontres à la Maison-Blanche, il aurait souligné l'importance de lier les opérations militaires au soutien public. Un point de vue que M. Mattis a longtemps soutenu.
Cependant, le secrétaire à la Défense a été éconduit par M.Trump, qui voulait une «réponse rapide et dramatique».
Cependant, James Mattis aurait réussi à persuader le Président à limiter à trois le nombre de cibles visées par les missiles en Syrie, qui excluraient de menacer la vie des militaires russes déployés dans la république.
Washington et ses alliés n'ont pas attendu les résultats de la mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) en Syrie visant à enquêter sur la supposée attaque chimique réalisée par Damas à Douma. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont tiré des missiles tôt le matin le 14 avril contre des sites d'infrastructure civile et militaire syriens qui, selon eux, pourraient être utilisés pour fabriquer des armes chimiques.
Des 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés, selon le ministère russe de la Défense. Personne n'a été tué lors de la frappe.