Tant que les spécialistes russes n'auront pas contacté les victimes de l'affaire Skripal et pris connaissance des documents de l'expertise réalisée par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, Moscou ne pourra admettre la moindre hypothèse, a déclaré Alexandre Choulguine, représentant de la Russie à l'OIAC.
«Nous insistons sur le fait que la Russie n'acceptera les yeux fermés aucune conclusion sur l'affaire Skripal jusqu'à l'application d'une simple condition: les experts russes auront accès aux victimes et aux documents de l'OIAC, ainsi qu'à l'ensemble de toutes les informations réelles dont dispose Londres au sujet de cet incident», a souligné Alexandre Choulguine en prenant la parole à une réunion du Conseil exécutif au siège de l'organisation à La Haye.
La Russie a toujours démenti ces allégations et a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.