Moscou cite la condition pour accepter les conclusions de l’affaire Skripal

La Russie n'acceptera aucune conclusion concernant l'affaire Skripal tant que des experts russes n'auront pas obtenu l'accès aux victimes et aux documents de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), a déclaré Alexandre Choulguine, représentant de la Russie à l'OIAC.
Sputnik

Tant que les spécialistes russes n'auront pas contacté les victimes de l'affaire Skripal et pris connaissance des documents de l'expertise réalisée par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, Moscou ne pourra admettre la moindre hypothèse, a déclaré Alexandre Choulguine, représentant de la Russie à l'OIAC.

«Nous insistons sur le fait que la Russie n'acceptera les yeux fermés aucune conclusion sur l'affaire Skripal jusqu'à l'application d'une simple condition: les experts russes auront accès aux victimes et aux documents de l'OIAC, ainsi qu'à l'ensemble de toutes les informations réelles dont dispose Londres au sujet de cet incident», a souligné Alexandre Choulguine en prenant la parole à une réunion du Conseil exécutif au siège de l'organisation à La Haye.

Les Skripal plongés dans un coma artificiel à dessein, selon la délégation russe à l’OIAC
Le 4 mars dernier, l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

La Russie a toujours démenti ces allégations et a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.

Discuter