«Il n’y a pas que les menaces de punir ceux qui maintiennent des contacts avec le gouvernement syrien, c’est une menace, que nous voyons, de punir tout le peuple russe pour un "mauvais" choix de Président lors de l’élection présidentielle. Quand ils disent qu’ils ne vont jamais utiliser les sanctions contre les Russes mais seulement contre des oligarques, des hommes politiques, des militaires, qui perturbent le monde, ils mentent», a souligné le ministre russe.
Selon Sergueï Lavrov, le but des États-Unis est de «déranger des milliers, des dizaines et des centaines de milliers de Russes».
M.Lavrov a en outre indiqué que l’économie russe avait résisté à de nombreuses épreuves depuis la Deuxième Guerre mondiale et que la Russie allait surmonter les nouvelles sanctions américaines.
«Je peux vous assurer que le Président russe et le gouvernement aspirent à ce que les réformes nécessaires soient adoptées. C’était le contenu principal du message du Président à l’Assemblée fédérale. Lorsque le Président russe Vladimir Poutine a informé le public sur de nouvelles armes dans la deuxième partie de son message, il l’a conclu en disant que nous sommes toujours prêts à discuter sous condition que le dialogue soit mené avec respect et basé sur les intérêts mutuels», a résumé le ministre russe.
Le 15 avril, l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a déclaré, dans un entretien accordé à la chaîne CBS, que le secrétaire américain du Trésor Steven Mnuchin allait annoncer le 16 avril de nouvelles sanctions qui seraient imposées directement à l'encontre de toute entreprise russe «qui a travaillé à l'équipement de Bachar el-Assad et à l'utilisation d'armes chimiques».
Le Président américain aurait toutefois décidé de suspendre l’introduction de nouvelles sanctions contre la Russie, relate The Washington Post le 16 avril.