L’Iran réagit aux accusations de la Ligue arabe concernant sa politique au Moyen-Orient

La Ligue arabe a accusé, dans la déclaration finale sanctionnant son sommet de dimanche en Arabie saoudite l’Iran d’avoir une politique expansionniste au Moyen-Orient, et de soutenir les rebelles houthis au Yémen. Ces accusations ont été rejetées par le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse.
Sputnik

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L'Iran rejette catégoriquement les accusations à son égard contenues dans la déclaration finale du sommet de la Ligue Arabe, tenu ce dimanche à Dhahran en Arabie saoudite, concernant sa politique dans la région du Moyen-Orient, et les îles d'Abou Moussa, la Grande Tombe et la Petite Tombe. A déclaré Bahram Kacimi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères dans une conférence de presse, ce lundi, selon l'agence Tasnim.

«La Ligue arabe pose de questions fausses sur l'Iran, sous l'influence de certains dirigeants, et oublie que c'est les autres qui sont l'ennemi commun de l'Iran et du monde arabe, et qui tentent d'exploiter cette opportunité pour accuser Téhéran», a déclaré le diplomate en fustigeant le fait que la Ligue arabe s'est transformée en un club qui s'occupe à réaliser les désirs de certains États membres.

Tout en expliquant que les politiques destructrices du royaume de l'Arabie saoudite apparaissent clairement dans la déclaration finale de la réunion de la Ligue arabe, le diplomate a souligné qu'«Ils finiront par regretter leurs paroles et gestes dans le futur, le temps leur enseignera qui est l'ennemi et qui l'ami, car au lieu qu'ils condamnent l'agression américaine contre un pays arabe, ils s'empennent à l'Iran qui travaille pour la stabilité de la région».

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Concernant les îles d'Abou Moussa, la Grande Tombe et la Petite Tombe, Bahram Kacimi a affirmé qu'elles sont iraniennes et qu'il valait mieux pour les pays voisins «d'arrêter de lancer leurs accusations et allégations fausses et gratuites».

Pour rappel, le porte-parole de la coalition arabe, Turki al-Malki, a accusé Téhéran d'avoir livré les missiles utilisés dans les tirs sur l'Arabie saoudite par les rebelles houthis à partir du territoire du Yémen. Il a menacé l'Iran de riposte «au moment et lieu adéquats». Le chef de la coalition arabe a estimé que ces tirs «était une grave détérioration de la situation sécuritaire», tout en accusant Téhéran de fournir des missiles aux rebelles houthis par le port d'Hodeidah et l'aéroport de Sanaa. Chose que le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti catégoriquement.

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