Général syrien sur les frappes occidentales: la DCA s’est montrée à la hauteur

Dénonçant les frappes occidentales menées à la suite d’une «affaire fabriquée», un général syrien à la retraite a hautement évalué dans une interview à Sputnik l’efficacité des vieilles DCA d’origine soviétique qui se sont retrouvées en mesure de neutraliser les missiles «intelligents» tirés par Washington, Paris et Londres.
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Les systèmes de défense antiaérienne syriens, qui datent encore de l'époque de l'URSS, ont neutralisé la majorité des missiles «intelligents» tirés par Washington et ses alliés britannique et français, a souligné dans une interview à Sputnik Muhammed Abbas, un général de brigade syrien à la retraite.

«Plus des deux tiers des missiles tirés contre notre pays ont été abattus. Remarquez que ces résultats ont été obtenus avec de vieilles DCA produites en URSS. L'adversaire a quant à lui fait usage de missiles intelligents. Les Américains n'ont probablement pas pu mettre en œuvre leur potentiel», a-t-il noté.

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«À la fin des fins, ce sont les mains et la tête des militaires qui comptent, et le week-end dernier a montré que la balle était du côté des Syriens», a ajouté le général.
Qualifiant d'«affaire fabriquée» l'attaque chimique présumée à Douma, Muhammed Abbas a affirmé que celle-ci a été utilisée par Washington, Paris et Londres pour justifier leurs frappes, réalisées en violation du droit international.

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Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs. L'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles.

Pour justifier leurs actions, Washington et ses alliés ont affirmé que ces frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.

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