Moscou a dénoncé les frappes portées contre la Syrie, pointant du doigt le «prétexte mensonger» utilisé comme motif et l'absence de feu vert du Conseil de sécurité.
«L'une des principales puissances nucléaires a porté une frappe massive contre un autre État sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu, en violation de sa propre législation, en utilisant un prétexte mensonger», a déclaré le directeur du département pour la non-prolifération du ministère russe des Affaires étrangères, Vladimir Ermakov.
Pour justifier leurs actions, Washington et ses alliés ont affirmé que ces frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.