Israël a fermé une partie de l'espace aérien au-dessus des hauteurs du Golan après les frappes réalisées dans la nuit de vendredi à samedi par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France contre la Syrie, a rapporté le média israélien, Yediot Aharonot.
Selon le journal, il s'agit d'un territoire s'étendant des hauteurs du Golan à l'est du Jourdain. Il est interdit aux compagnies aériennes de voler dans cette zone à la hauteur de plus de 1.500 kilomètres.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires en Syrie. Cette coalition tripartite a tiré plus de 100 missiles (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont la plupart ont été abattus à l'approche de leurs objectifs.
Le chef de la diplomatie française a affirmé que l'objectif des frappes «contre l'arsenal chimique syrien a été atteint» et qu'il n'y avait pas à ce stade de deuxième phase envisagée, indique Reuters.
Moscou a violement fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.