Les mesures que la Russie entend adopter en riposte à l'introduction de nouvelles sanctions américaines peuvent toucher la France, le Royaume-Uni et d'autres pays qui ont «une position particulière» sur la Syrie, a déclaré Alexeï Tchepa, vice-président du comité des affaires étrangères de la Douma (la Chambre basse du parlement russe), interrogé par Sputnik.
«Il s'agit du Royaume-Uni et de la France. Il s'agit, en premier lieu, des pays qui ont une position particulière sur la Syrie», a précisé le parlementaire russe.
Ce document sera également discuté par le Conseil de la Douma avec la participation des représentants de toutes les fractions parlementaires et envoyé aux députés dans toutes les régions russes avant d'être analysé lors de la prochaine réunion de la Douma qui doit avoir lieu le 16 avril.
Le 6 avril les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre 38 hommes d'affaires, officiels et sociétés russes. Sur la liste, on trouve entre autres le fournisseur d'armes russe Rosoboronexport, le ministre de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev, le président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kossatchev et le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolaï Patrouchev. Ces restrictions prévoient l'interdiction aux personnes et aux sociétés concernées de conclure des marchés avec des ressortissants américains et le gel de leurs avoirs aux États-Unis.