Le Nouvel an thaïlandais Songkran

Songkran est une fête bouddhiste célébrée en famille. Il est d’usage d’offrir ce jour-là des plats exquis aux prêtes bouddhistes en signe de respect.
Sur la photo: des femmes en vêtements traditionnels régalent des moines bouddhistes lors des festivités en l’honneur de Songkran.

La statue de Bouddha installée à la maison est arrosée ce jour d’eau aux pétales de roses et de jasmin, et les jeunes Thaïlandais se versent de l’eau les uns sur les autres dans la rue.

La fête remonte à l’Inde ancienne d’où provient, en particulier, le mot songkran. Traduit du sanskrit, il signifie «passage» (sacranta), et dans ce cas: le changement d’année et de saison.

On distingue trois saisons en Thaïlande: la saison des pluies, la saison froide et la saison chaude. Songkran marque l’achèvement de la saison chaude qui sera suivie de la saison des pluies.

Des jeunes filles en vêtements traditionnels vont à l’office solennel à Bangkok lors des festivités de Songkran.

L’arrosage traditionnel symbolise l’invitation faite à la saison des pluies pour obtenir une bonne récolte de riz.

La culture indienne s’est largement répandue dans les temps anciens sur l’ensemble du territoire de la péninsule indochinoise et ces festivités se déroulent actuellement dans les pays voisins également.

La fête a acquis plus tard dans ces pays un coloris local en s’entremêlant avec les traditions culturelles nationales et est devenue une sorte de rite religieux.
Sur la photo: un garçon lors des festivités de Songkran.

Des rites pittoresques se déroulent dans les temples: les Thaïlandais apportent au temple des offrandes, des friandises enveloppées en feuilles de palmier, et le soir ils célèbrent le rite ko sai en rassemblant du sable blanc qu’ils portent au temple et avec lequel ils construisent des petits chedis autour du vihara en rendant hommage à Bouddha et à sa philosophie.

Un éléphant peint lors des festivités de Songkran à Bangkok.