Selon Le Figaro, les forces du gouvernement syrien ont repris le contrôle de la ville de Douma, dernier rempart tenu par les radicaux du groupe Jaysh al-Islam dans la région de la Ghouta orientale.
Le ministère russe de la Défense a annoncé que des unités de la police militaire russe s'étaient déployées jeudi dans la ville pour y être «la garantie de la loi et de l'ordre», précise le journal qui rappelle que, selon l'accord entre Moscou et les radicaux, seule la police militaire russe entrerait dans la ville dans un premier temps et non l'armée syrienne cantonnée aux entrées de la ville.
«La levée du drapeau de l'État sur un bâtiment de la ville de Douma marque le contrôle sur cette localité et de fait sur l'ensemble de la Ghouta orientale», a dit le général Iouri Evtouchenko, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, cité par Le Figaro.
Dans ce contexte, les membres des groupes radicaux Ahrar al-Cham et Faylaq al-Rahmane ont accepté de capituler en échange de leur évacuation vers Idlib. Les membres de Jaysh al-Islam ont pour leur part refusé de se joindre à cette entente et sont restés à Douma devenue, fin mars, l'unique ville de la Ghouta orientale non reprise par les forces gouvernementales, note le journal. Un premier accord entre la Russie et Jaysh al-Islam, finalement signé le 1er avril, prévoit que les radicaux n'iront pas à Idlib, mais dans le nord de la Syrie, une zone sous contrôle turc.
«Néanmoins, selon RFI, cet accord est refusé par une partie importante des combattants de Jaysh al-Islam, ce qui entraîne la reprise des combats. Finalement, le 8 avril, un nouvel accord est conclu», indique encore Le Figaro.
Depuis le début de l'opération humanitaire, 166.644 personnes ont été évacuées de la Ghouta orientale avec l'aide du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.