Les États-Unis ne doivent pas attendre le moment où leurs militaires déployés sur le sol syrien subiront une attaque chimique, a déclaré jeudi le secrétaire américain à la défense James Mattis.
«Il s'agit de protéger nos forces. Je ne crois pas qu'il nous faille attendre d'être attaqués avec des armes chimiques», a indiqué le chef du Pentagone.
Auparavant, M.Mattis a déclaré que Washington attendait de la part des experts de l'OIAC des preuves du recours à des armes chimiques à Douma en Syrie. Il s'est toutefois déclaré persuadé qu'une attaque chimique avait bien eu lieu.
La partie américaine avait déjà brandi la menace de frappes sur la Syrie en réponse à l'incident présumé de Douma. Ainsi, Donald Trump avait appelé la Russie à se tenir prête à intercepter les missiles «beaux, nouveaux et intelligents» au-dessus du territoire syrien et à cesser de soutenir Bachar el-Assad.
Jeudi, le chef de la Maison-Blanche a écrit sur son compte Twitter que l'éventuelle attaque américaine contre la Syrie pourrait intervenir «très bientôt ou pas» avant de promettre, quelques heures plus tard, de décider «sous peu» d'une éventuelle action militaire.