Les frappes US en Syrie se feront-elles depuis la Turquie?

Le secrétaire général de l’Otan arrivera lundi à Ankara pour tâter le terrain concernant l’utilisation de la base aérienne d’Incirlik en cas d’opération des États-Unis et de leurs alliés en Syrie, selon le porte-parole de la diplomatie turque.
Sputnik

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, se propose d'évoquer lundi prochain à Ankara la possibilité d'utiliser la base aérienne d'Incirlik dans l'hypothèse d'une opération des États-Unis et de leurs alliés en Syrie.

«La question liée à l'utilisation de la base d'Incirlik en cas de début d'opérations militaires en Syrie sera discutée lors de la visite à Ankara de Jens Stoltenberg lundi (16 avril, ndlr)», a déclaré le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Hami Aksoy.

Lundi 16 avril, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, se rendra en visite officielle dans la capitale turque. Le chef de l'Otan se propose de rencontrer le Président turc Recep Tayyip Erdogan, le chef d'état-major des armées Hulusi Akar, le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu et le ministre de la Défense Nurettin Canikli. Les conversations doivent porter sur les relations entre la Turquie et l'Otan, la lutte contre le terrorisme, l'opération Rameau d'olivier et la préparation du sommet de l'Otan à Bruxelles des 11 et 12 juillet prochain.

Attaque chimique présumée en Syrie: ce que les militaires russes trouvent à Douma (vidéo)
Donald Trump a annoncé lundi 9 avril que des «décisions majeures» des États-Unis en réponse à l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma seraient prises dans les 24/48 heures.

La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma publiées par les «Casques blancs» sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces «intox» est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques d'ennuyeuses et de non convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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