«Nous sommes prêts»: la Royal Air Force en état d’alerte pour frapper la Syrie

Les avions britanniques de la Royal Air Force (RAF) basés à Chypre sont prêts à entrer en action si le cabinet donne l’ordre de procéder à des frappes aériennes sur la Syrie, ont indiqué des sources informées au journal The Times.
Sputnik

Des chasseurs britanniques opérant depuis la base aérienne de la RAF à Akrotiri (sud de Chypre) sont prêts à combattre en Syrie, a rapporté le journal Times en citant une source.

«Nos avions sont sur la piste de décollage à Akrotiri», a déclaré le journal en citant une source du gouvernement. «Nous sommes prêts», a-t-elle ajouté.

Selon le journal, des destroyers britanniques Type 45 Destroyer et HMS Duncan peuvent également se connecter à l'opération si nécessaire.

Akrotiri

La présumée attaque chimique en Syrie n’est pas «le motif à une opération de force»
Précédemment, le journal The Daily Telegraph qui se réfèrait à des sources au sein du gouvernement a annoncé que Theresa May avait ordonné d'envoyer des sous-marins britanniques opérant en Méditerranée à distance de frappe de la Syrie.

Des pays occidentaux ont accusé les autorités syriennes d'avoir mené une attaque chimique sur Douma, une banlieue de Damas. Moscou a démenti les informations sur une bombe au chlore que les militaires syriens auraient largué sur Douma. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que cette intox était destinée à justifier les actions des terroristes et les éventuelles frappes étrangères.

Theresa May aurait ordonné d'envoyer des sous-marins à distance de frappe de la Syrie
Le Président américain avait promis lundi de décider sous 24 ou 48 heures quelles mesures les États-Unis prendraient en réaction à l'emploi d'armes chimiques présumé en Syrie. Le Foreign office a annoncé mardi que Theresa May, Donald Trump et Emmanuel Macron étaient convenus que la communauté internationale devait réagir à l'attaque chimique présumée de Douma.

En août 2013, les parlementaires britanniques avaient voté contre la participation de Londres aux frappes aériennes contre la Syrie, mais le vote du parlement n'est pas obligatoire lorsqu'il s'agit de ce type de dossiers. La décision de participer ou non à des opérations militaires relève du Premier ministre britannique.

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