Splendeur et misère, ou la laideur des plus belles villes européennes

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Découvrez dans ce diaporama réalisé par Sputnik les lieux qu’il vaut mieux éviter de visiter à Paris, à Londres et dans d’autres centres touristiques.

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Paris peut choquer un touriste naïf par l’immense quantité de SDF. À part les réfugiés, c’est une multitude de clochards professionnels, de migrants arrivés pour gagner de l’argent et de touristes super-économes qui habitent en permanence à Paris. On les voit partout: sur les boulevards, dans les parcs, dans les cimetières et le long des quais. La fameuse cour des merveilles parisienne décrite par Victor Hugo subsiste.
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Barcelone, la ville de Gaudi et du marché de la Boqueria, a deux aspects lugubres. En effet, des manifestations se produisent de plus en plus souvent dans la ville. En luttant pour l’indépendance de la Catalogne, les habitants locaux s’opposent, en outre, de plus en plus souvent à l’afflux de touristes ce qui empêche de bien profiter de cette ville par ailleurs très belle. Un autre lieu peu attrayant est l’immense port vu de la montagne de Montjuic où se rendent beaucoup de touristes.
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Les confins de Londres abritent des quartiers qu’il vaut mieux éviter. Ce n’est pas un ghetto pour les immigrés mais un ensemble de quartiers pauvres et semi-abandonnés où sévit la criminalité, et qui abritent beaucoup d’immeubles délabrés. Il y a également une multitude de terrains vagues, de marchés à ciel ouvert, comme en Asie, et un réseau ferroviaire.
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La partie la plus «obscure» de la capitale danoise semble attirer les touristes plus que les curiosités plus conventionnelles de Copenhague. Il s’agit de Christiania, un quartier de la ville, qu’on appelle «pays dans le pays» et «république libre». La popularité de l’endroit est due à l’existence de nombreux bars où «les règles n’existent pas» mais où l’on vend de l’alcool à bas prix, à des distractions à la limite de l’extrême, à des rondes policières très peu fréquentes et à la relative sécurité qui y règne.
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Le mur de Berlin n’existe plus depuis longtemps mais la différence entre Berlin-Est et Berlin-Ouest est toujours là. Cette différence ne tient pas à l’existence d’habitations caractéristiques de l’époque soviétique ou des magasins pas très sympathiques dans la partie est de la capitale allemande, mais à celle d’endroits abandonnés en état de délabrement avancé. Sur la photo: une gare ferroviaire dans un des quartiers de Berlin-Est.
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Si Venise n’a pas d’«endroits obscurs», cette ville-musée connaît des «temps obscurs». Lors de la marée basse la ville se remplit d’odeurs en provenance des canaux, les égouts étant inexistants à Venise. Même si la majeure partie des eaux usées sont évacuées loin dans la mer, une partie se retrouve dans les canaux. Lors des crues des eaux, des places, des voies piétonnes et certains bâtiments sont inondés et si l’on veut se déplacer dans la ville, on est obligé de mettre des bottes ou bien au contraire y aller carrément les pieds nus.
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Si Saint-Pétersbourg connaît assez souvent des inondations, son côté obscur n’est pas lié à l’eau. Grâce à Dostoïevski et à d’autres romanciers classiques, on sait qu’il suffit de s’écarter un peu des somptueux palais et des boulevards de la ville pour se retrouver dans des cours sombres fermées des quatre côtés où le soleil ne pénètre jamais.
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