«Vengeance rapide»: l’UK va bombarder la Syrie? May répond à Trump

La Première ministre britannique Theresa May aurait annoncé à Donald Trump que le Royaume-Uni avait besoin de plus de preuves d'une attaque chimique présumée en Syrie avant de se joindre à une éventuelle action militaire contre ce pays, relate The Times.
Sputnik

Lors d'une conversation téléphonique entre la Maison-Blanche et le 10 Downing Street, la dirigeante britannique Theresa May aurait déclaré au leader américain Donald Trump que son pays avait besoin de plus de preuves d'une attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma avant de se joindre à une éventuelle frappe sur la Syrie, nous informe The Times.

«Theresa May a déclaré hier au Président Donald Trump que le Royaume-Uni avait besoin de plus de preuves de l'attaque chimique présumée qui aurait été effectuée par le régime de Bachar el-Assad avant de rejoindre une action militaire contre la Syrie», lit-on dans le journal.

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Le média précise notamment que la Première ministre n'a pas accepté de participer à une «vengeance rapide».

Les radicaux du groupe Jaych al-Islam avaient précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président américain ayant estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».

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De son côté, la Russie a démenti l'information concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par des militaires syriens sur Douma. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l'intox quant à l'emploi d'armes chimiques par l'armée syrienne était destinée à justifier les actions des terroristes et les éventuelles frappes militaires étrangères.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a pour sa part indiqué que les accusations portant sur l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales étaient peu convaincantes.

 

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