La police britannique a rendu publique mercredi la déclaration de Ioulia Skripal qui affirme avoir été la cible d'un agent neurotoxique, tout comme son père. Tandis que Sergueï Skripal reste à l'hôpital dans un état grave, sa fille a «l'accès aux amis et à la famille» et se sent à l'heure actuelle en sécurité, bien qu'elle ne se soit pas encore remise complétement:
«Je souffre toujours des conséquences du gaz innervant utilisé contre nous», a-t-elle déclaré dans un communiqué diffusé par Scotland Yard.
Pour l'instant, elle dit ne pas être prête à parler aux médias, mais que cela pourrait venir, a-t-elle laissé entendre.
«Le plus important c'est que je suis en sécurité et que je me sens mieux, mais je ne me suis pas encore suffisamment remise pour accorder des interviews entières à la presse», a souligné Ioulia. «Avant [que cela ne soit le bon moment] personne n'a le droit de parler en mon nom ou au nom de mon père.»
En outre, Ioulia a déclaré que, si elle avait besoin du soutien de l'ambassade de Russie à Londres, elle s'y rendrait, mais qu'elle n'éprouvait pas ce besoin actuellement.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.