Trump promet de «très bonnes réponses» sur la Syrie

Donald Trump a déclaré que Washington avait plusieurs options militaires pour répondre à l’attaque chimique présumée en Syrie, promettant que les réponses seraient les bonnes.
Sputnik

Donald Trump a annoncé lundi 9 avril que des «décisions majeures» des États-Unis en réponse à l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma seraient prises dans les 24/48 heures. Il a promis de punir les coupables, sans exclure la responsabilité de Vladimir Poutine.
Interrogé sur le responsable pour l'attaque chimique présumée, Donald Trump a répondu que la question était étudiée.

«Nous recevons une très bonne netteté (sur la question). Nous avons de très bonnes réponses», a signalé le Président américain.

«Nous avons beaucoup d'options, notamment militaires. Nous vous mettrons au courant très prochainement. Peut-être après coup», a-t-il ajouté.

Précédemment les représentants du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie s'étaient rendus à Douma où ils avaient contacté des médecins locaux. Ceux-ci avaient déclaré ne pas avoir eu affaire à des cas d'intoxication chimique.

Les médecins de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge syriens n'avaient pas confirmé l'information sur des personnes ayant des signes d'intoxication chimique. Les officiers du Centre russe pour la réconciliation en Syrie ont interrogé les radicaux quittant la Ghouta orientale: ceux-ci «ne savaient rien sur l'utilisation contre eux d'armes chimiques».

Moscou met en garde contre de graves conséquences en cas de frappes en Syrie
Précédemment l'Occident avait accusé Damas d'une attaque chimique présumée contre la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta orientale. Moscou a démenti l'information sur une bombe au chlore qui aurait été larguée par les militaires syriens. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les intox sur l'utilisation d'agents toxiques par les forces gouvernementales syriennes visaient à blanchir les terroristes et à justifier des frappes extérieures éventuelles. Plus encore, l'état-major des forces armées russes avait averti, dès le 13 mars, d'une provocation préparée par les extrémistes dans la Ghouta orientale avec une mise en scène d'utilisation d'armes chimiques. Les militaires russes avaient supposé que les États-Unis utiliseraient cette provocation comme prétexte pour mener une frappe contre la Syrie.

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