Les États-Unis ont envoyé le destroyer américain USS Donald Cook, basé à Chypre, vers la Syrie, écrit The Wall Street Journal, se référant à ses sources au Pentagone.
«Les États-Unis disposent déjà du destroyer USS Donald Cook dans l'est de la Méditerranée, d'où il peut participer à toute attaque contre la Syrie. Le deuxième, l'USS Porter, peut y arriver dans quelques jours», écrit le journal.
Précédemment, Donald Trump a accusé la Russie et l'Iran de soutenir le dirigeant syrien Bachar el-Assad sur fond d'informations sur une attaque chimique présumée dans la ville de Douma et a promis de prendre une décision sur la réaction américaine dans un délai de deux jours.
Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président américain Donald Trump ayant estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».
Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d'«intox» les informations sur l'«attaque chimique». Il a souligné que les élucubrations infondées sur l'emploi de substances chimiques par les forces gouvernementales syriennes visaient à justifier les frappes militaires étrangères. Le ministère russe de la Défense a lui aussi démenti les informations sur l'emploi d'armes chimiques par l'armée syrienne, tout comme Damas.