Deux destroyers US feraient déjà route vers la Syrie

Équipé de missiles de croisière Tomahawk, le destroyer USS Donald Cook aurait quitté son port de Chypre, en Méditerranée, pour se diriger vers la Syrie. L’USS Porter serait en route vers la même direction.
Sputnik

Les États-Unis ont envoyé le destroyer américain USS Donald Cook, basé à Chypre, vers la Syrie, écrit The Wall Street Journal, se référant à ses sources au Pentagone.

«Les États-Unis disposent déjà du destroyer USS Donald Cook dans l'est de la Méditerranée, d'où il peut participer à toute attaque contre la Syrie. Le deuxième, l'USS Porter, peut y arriver dans quelques jours», écrit le journal.

Des avions militaires russes auraient survolé un destroyer US, selon des médias
La veille, The Washington Examiner, se référant à une source au Pentagone, a écrit que le destroyer USS Donald Cook, équipé de 60 missiles de croisière Tomahawk, avait quitté son port de Chypre et se dirigeait vers la Syrie. Selon le journal turc Hürriyet, des avions de combat russes ont survolé au moins quatre fois le bâtiment américain, mais le Pentagone a nié cette information.

Précédemment, Donald Trump a accusé la Russie et l'Iran de soutenir le dirigeant syrien Bachar el-Assad sur fond d'informations sur une attaque chimique présumée dans la ville de Douma et a promis de prendre une décision sur la réaction américaine dans un délai de deux jours.

Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président américain Donald Trump ayant estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».

Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d'«intox» les informations sur l'«attaque chimique». Il a souligné que les élucubrations infondées sur l'emploi de substances chimiques par les forces gouvernementales syriennes visaient à justifier les frappes militaires étrangères. Le ministère russe de la Défense a lui aussi démenti les informations sur l'emploi d'armes chimiques par l'armée syrienne, tout comme Damas.

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