Affaire Skripal: Boris Johnson qualifie Jeremy Corbyn d’«idiot utile du Kremlin»

Le secrétaire d'État britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a commenté la position du chef de file du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, sur l’affaire Skripal et a qualifié le leader de l’opposition d’«idiot utile du Kremlin».
Sputnik

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Dans un article publié dimanche dans The Times, le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a qualifié Jeremy Corbyn, leader du Parti travailliste, d'«idiot utile du Kremlin» en commentant sa position sur l'affaire Skripal, ce dernier ayant remis en cause la version du rôle de Moscou évoquée par Londres dans l'empoisonnement de l'ex-agent double.

«Il n'y a qu'une seule chose qui apporte du soutien au Kremlin […]. C'est quand des politiciens des pays ciblés unissent leurs efforts», a indiqué Johnson dans l'article. «Malheureusement, je suis parvenu à la conclusion que Jeremy Corbyn a rejoint ces efforts.»

Selon le chef de la diplomatie britannique, Corbyn a refusé d'accuser Moscou de l'intoxication des Skripal à cause de «son origine infantile de gauche» qui pousse le Parti travailliste à sympathiser avec tous les pays et mouvements en dépit des intérêts nationaux du Royaume-Uni.

«Ceci est un non-sens cynique et Jeremy Corbyn se déshonore en le soutenant. Il est vraiment l'idiot utile du Kremlin», a ajouté Boris Johnson.

Ioulia Skripal révèle dans quel état se trouve son père
Le 3 avril, le chef du laboratoire de Porton Down a déclaré que les chercheurs n'avaient pas été en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant А-232 utilisé dans la tentative d'assassinat de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia en Angleterre.

Suite à cette déclaration, Corbyn a déclaré que Johnson devrait clarifier ses affirmations selon lesquelles la substance toxique a été produite en Russie.

Le 4 mars dernier, l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni. La Russie a toujours démenti les allégations de Londres.

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