«De telles allégations portées par les États-Unis et certains autres pays occidentaux révèlent un nouveau complot contre le gouvernement et le peuple syriens. Ceci est une excuse pour une action militaire contre les Syriens et va certainement ajouter de la complexité à la situation dans ce pays et la région», indiqué un communiqué citant ses propos.
M.Ghassemi a également noté que de pareilles accusations pousseront les terroristes à commettre de nouveaux crimes, ce qui ne contribuera pas à la paix, la stabilité et la sécurité dans la région et dans le monde.
Le groupe extrémiste Jaych al-Islam a accusé les forces gouvernementales d'avoir eu recours le 7 avril à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Les États-Unis se sont alignés sur ces accusations. Le lendemain, la diplomatie russe a qualifié d'«intox» ces informations.
Le ministère russe des Affaires étrangères a ajouté que les Casques blancs, cités comme étant l'une des sources de cette information, «ont à plusieurs reprises été pointés du doigt pour leurs liens avec les terroristes».
Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général Youri Evtouchenko, a rappelé ce dimanche que l'opération sur le retrait des radicaux du groupe Jaych al-Islam de la ville syrienne de Douma commençait le 8 avril. Selon lui, certains pays occidentaux entreprennent des mesures pour perturber cette opération, en utilisant le thème de l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes.