«Googlez vous-mêmes»: Stoltenberg refuse de commenter les missions nucléaires de l’Otan

Une vague de rire a envahi l’auditoire lors d‘une rencontre entre le secrétaire général de l'Otan et des étudiants de l'université de Dallas, et pour cause: Jens Stoltenberg a refusé de nommer les pays qui participaient au programme des missions nucléaires conjointes de l'Alliance atlantique, leur proposant plutôt de «googler» cette requête.
Sputnik

Le secrétaire général de l'Otan a refusé de nommer les pays qui participaient au programme des missions nucléaires conjointes de l'Otan. Jens Stoltenberg a conseillé à l'étudiant de l'université de Dallas qui lui avait posé cette question de rechercher les informations qui l'intéressaient directement sur internet.

«Je ne peux pas commenter quels pays font partie des accords (dans le cadre du partage nucléaire, ndlr.). Vous pouvez "googler" vous-même et décider si vous avez confiance en cette information ou non», a déclaré Jens Stoltenberg provoquant ainsi un rire parmi l'auditoire.

Moscou dévoile le lien entre sécurité européenne et renforcement de l’Otan vers l’Est
Le partage nucléaire est un concept qui implique les pays membres ne possédant pas d'armes nucléaires dans la planification de l'utilisation de ce type d'armes par l'Otan, et en particulier qui permet aux forces armées de ces pays de pouvoir déployer de telles armes et de les utiliser le cas échéant.

Le ministre russe des Affaires étrangères avait déjà déclaré que le déploiement des armes nucléaires non stratégiques américaines en Europe, ainsi que la pratique des «missions nucléaires conjointes», entravait le désarmement. Selon Sergueï Lavrov, dans le cadre de ces missions, des membres de l'Alliance sans armes nucléaires participent ainsi à la planification de leur utilisation. Le chef de la diplomatie russe avait souligné qu'«ainsi l'armée américaine préparait les forces armées des pays européens à l'utilisation d'armes nucléaires tactiques contre la Russie».

Discuter