Une équipe d'astronomes de l'Université de Glasgow en Ecosse, de l'Observatoire de Paris, de l'Université de Toulouse et de l'Académie des sciences de la République tchèque ont mis en place une étude d'envergure. Ils ont découvert le secret de l'origine des «tornades solaires» repérées pour la première fois, il y a cinq ans. Ils ont présenté les résultats de leur étude lors de la Semaine européenne de l'astronomie et des sciences spatiales à Liverpool. Il se trouve que ces formations étaient bien différentes des tornades que l'on rencontre sur la Terre.
Les chercheurs ont créé une carte en 3D de ces «tornades» grâce aux clichés réalisés par l'Observatoire de la dynamique solaire (SDO) et du télescope orbitaire japonais. Au cours de ces études, les scientifiques ont appris que ces formations étaient trompeuses, parce qu'en réalité, le mouvement se produisait non pas verticalement, mais horizontalement. De plus, du plasma brûlant se déplace à l'intérieur d'une «tornade» non pas en spirale, mais en rond.
Les chercheurs font remarquer que ces formations solaires ressemblent plutôt aux fils épais ou à des «cheveux» qui ne participent même pas au réchauffement de la couronne solaire.
Pour la première fois les «tornades solaires» ont été repérées à la surface du Soleil grâce aux caméras de l'Observatoire de la dynamique solaire (SDO) développé par la NASA, qui étudiait la couronne du Soleil. A sa surface, des formations extraordinaires ont été découvertes qui ressemblaient aux tornades présentes sur Terre. C'est alors que les scientifiques ont supposé que ces tourbillons dispersaient et réchauffaient la couronne solaire. Pourtant, certains spécialistes ont considéré cette idée avec scepticisme.