«Après les déclarations de la Turquie, les États-Unis et la France ont accru le nombre de leurs militaires sur le territoire de Manbij. Les militaires anglais y sont aussi présents. Les États-Unis ont déployé leurs unités spéciales près de Sajur, qui est limitrophe de Manbij, traçant ainsi une "ligne rouge" dont la traversée sera considérée par les forces de la coalition comme une attaque et engendra une réponse.»
Selon l'interlocuteur de Sputnik, l'alliance entre les Forces démocratiques syriennes et la coalition est toujours en vigueur, «rien n'a changé en ce sens, la coalition continue à soutenir les FDS».
M.Bozi a en outre souligné qu'Ankara n'était pas parvenu à un accord sur Manbij avec Washington.
«Si la Turquie s'était entendue avec les États-Unis, ces derniers n'auraient pas envoyé de matériel militaire à Manbij et n'y auraient augmenté leurs effectifs. Le Conseil militaire de Manbij est, pour sa part, déterminé à résister et à défendre ses territoires jusqu'à la dernière goutte de sang en cas d'une attaque.»
Un autre interlocuteur de Sputnik, Rezan Gulo, ministre de la Défense du canton kurde d'al-Jazira, a confirmé les informations concernant la présence de militaires de la coalition dans le nord et l'est de la Syrie
«Au titre de l'appui de la coalition, les effectifs militaires des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France se trouvent non seulement à Manbij, mais aussi à Tell Abyad, à Deir ez-Zor, à Raqqa et à Al-Thawrah. Les forces de la coalition renforcent leur présence partout en Syrie», a résumé M.Gulo.