Moscou: l’existence et les activités du laboratoire UK de Porton Down posent des questions

Les activités du laboratoire britannique de Porton Down suscitent beaucoup de questions quant au respect par les autorités britanniques de ses engagements pris dans le cadre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) en vigueur, a déclaré Sergueï Lavrov.
Sputnik

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Bien que le laboratoire britannique de Porton Down se dise incapable de déterminer le pays d'origine de l'agent toxique A-234 qui, selon l'enquête, est responsable de l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia commis à Salisbury, la question de savoir si ce laboratoire possède des substances similaires reste entière, estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

«Ce laboratoire pose des questions concernant la façon dont son existence et ses activités correspondent aux engagements pris par le Royaume-Unis dans le cadre de Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Son chef, un scientifique honnête, a tout de même déclaré que Porton Down n'avait jamais déterminé l'origine russe ou quelque autre origine de cet agent», a-t-il souligné.

Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down n'ont pas été en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat de l'ex-agent double Serguei Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni.

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