«Si la loi qui sera adoptée l'est pour cibler une certaine information, un pays concret, des médias concrets qu’il faut "faire taire", excusez-moi pour cette expression peu parlementaire, cela est absolument inacceptable. Cela ne correspond ni à notre compréhension des principes de la liberté d'expression et de diffusion de l'information ni, j’en suis persuadé, à celle des pays occidentaux», a souligné M.Kossatchev.
D’après lui, dans ce cas, les actions de la France devront être discutées par la suite au sein des institutions occidentales concernées, y compris la Commission de Venise, et d'autres instances.
«Mais, avant toute chose, il faut examiner le contenu de cette loi», a indiqué le sénateur russe.
Le texte du projet de loi est actuellement examiné par le Conseil d'État et devrait être présenté à l'Assemblée nationale le 11 juin. Le gouvernement souhaite le rendre applicable avant les élections européennes de 2019.