Washington a fait savoir que Moscou pouvait ne pas réduire le nombre total d'employés de sa mission diplomatique aux États-Unis et pouvait donc organiser le remplacement de ses diplomates expulsés.
«Le gouvernement russe reste libre de demander l'accréditation pour les postes vacants dans sa mission diplomatique», a déclaré un responsable du département d'État cité par AFP.
Il a ajouté que chaque demande de nouvelle accréditation diplomatique serait examinée à titre individuel.
Selon le diplomate américain, les États-Unis partent du fait que Moscou accueillera également de nouveaux diplomates américains pour remplacer ceux qui ont été expulsés en représailles à la décision de Washington.
«La Russie ne nous a pas informé de son intention de réduire le nombre de membres de notre mission diplomatique», a souligné le département d'État.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Le nombre de diplomates expulsés dans le cadre de l'affaire Skripal avoisine désormais les 150 personnes du côté occidental et plus de 300 au total des deux côtés.