Le site d'information Gazeta.ru dresse la liste des canulars impliquant des hauts responsables politiques occidentaux.
Salut, Tony!
En 1998, le premier ministre britannique Tony Blair a été victime d'un canular organisé par une radio de Londres et réalisé par le célèbre comique britannique Jon Culshaw. Ce dernier s'était fait passer pour le leader des conservateurs britanniques William Hague.
Par la suite, l'ex-premier ministre a expliqué que Culshaw s'était trahi en s'adressant à lui par son prénom, alors qu'en réalité William Hague l'appelait toujours «premier ministre».
Le silence de Bush
En décembre 2005, une station de radio espagnole a monté un canular visant le président bolivien Evo Morales. A l'époque, le farceur s'était fait passer pour le premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et avait félicité Morales pour sa victoire aux élections.
Pendant la conversation, il avait lâché: «Je pense que le seul qui ne vous a pas encore félicité est George Bush. Je suis là depuis deux ans et il ne m'a toujours pas téléphoné».
Le faux Sarkozy
En 2008, c'est la candidate à la vice-présidence des USA du parti républicain Sarah Palin qui a été victime de farceurs. Un canular téléphonique a été organisé par les comiques et présentateurs canadiens Marc-Antoine Audette et Sebastian Trudel, connus également comme le duo des «Justiciers masqués». Audette, se faisant passer pour le président français Nicolas Sarkozy, a parlé avec Sarah Palin de la campagne électorale républicaine et de sa femme Carla Bruni.
«C'est Liz, je ne suis pas sur le trône actuellement»
La reine d'Angleterre Elizabeth II a été victime du canular téléphonique le plus célèbre. Les plaisantins auraient certainement passé un sale quart d'heure s'ils n'avaient pas été les petits-enfants de la reine. En 2008, les princes William et Harry, 22 et 24 ans respectivement, ont enregistré un message amusant sur le répondeur de la messagerie de leur grand-mère: «Salut! C'est Liz, je ne suis pas sur le trône actuellement».
«Ne buvez pas trop de vodka et de gorilka»
Le 1er janvier, ils ont monté un canular — et pas le premier — contre le président ukrainien Petro Porochenko. Au son des douze coups de minuit, les farceurs ont eu l'idée de souhaiter un joyeux Nouvel an au dirigeant ukrainien en se faisant passer pour le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
Porochenko n'a rien soupçonné et était très enchanté. A la fin de la brève conversation, le farceur a suggéré à Porochenko de «ne pas boire trop de vodka et de gorilka». Après ces mots, la conversation s'est subitement interrompue.
Rick Perry et le carburant innovant
En juillet 2017, Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov ont téléphoné au ministre américain de l'Énergie Rick Perry. Se faisant passer pour le premier ministre ukrainien Vladimir Groïsman, les farceurs ont parlé pendant plus de 20 minutes des sanctions contre la Russie et des prix du charbon américain pour l'Ukraine.
A la fin de la conversation, les comiques ont commencé à vraiment faire marcher le ministre américain en déclarant que le président ukrainien Petro Porochenko avait personnellement inventé un nouveau type de carburant biologique pour la fabrication duquel il fallait mélanger de l'alcool artisanal et du fumier.
Menace à la souveraineté de Limpopo
En février 2017, les farceurs russes ont monté un canular téléphonique à la membre de la chambre des représentants des USA Maxine Waters en annonçant au nom du premier ministre ukrainien Vladimir Groïsman l'«ingérence de Moscou dans les affaires intérieures du pays Limpopo».
Vladimir Kouznetsov et Alexeï Stoliarov ont dit à la congressiste que le docteur Aïbolit (personnage de contes russes) avait pris le pouvoir dans le pays. Maxine Waters a «mordu à l'hameçon» en promettant de tirer la situation au clair. «Les USA seront de votre côté. Et ces nouvelles ingérences dans ces endroits… J'ignore combien de nos services de renseignement nous avons sur place, mais nous avons besoin d'informations supplémentaires à ce sujet», a-t-elle répondu aux farceurs.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.