«L'administrateur du service dans son architecture existante n'a en aucun cas accès à l'information permettant de déchiffrer les massages électroniques reçus, transmis, délivrés et traités», indique sa réponse officielle à Roskomnadzor.
Telegram permet à ses utilisateurs d'échanger des massages à travers deux moyens, des chats cloud et des chats secrets, a ajouté M.Dinze.
«Les messages transmis par les chats secrets ne sont jamais enregistrés sur les serveurs. La correspondance entre les utilisateurs des chats cloud est stockée sous forme codée, est distribuée dans des sous-systèmes différents et n'est jamais stockée au même endroit», a-t-il expliqué.
Cela étant, Roskomnadzor a fait savoir lundi ne pas avoir reçu de réponse officielle de Telegram.
Le 20 mars, Roskomnadzor a envoyé une notification à Telegram pour informer ce dernier qu'il viole la loi sur l'information à cause de son refus de présenter au FSB les données nécessaires pour déchiffrer la correspondance des accusés de l'attentat à Saint-Pétersbourg, commis en avril 2017. De plus, la Cour suprême de Russie a reconnu la légitimité des demandes du FSB.
En cas de non-exécution de ces demandes, Telegram risque une amende de 800.000 roubles (11.000 euros).
Ce n'est pas le premier cas où Telegram se heurte à Roskomnadzor. En juin 2017, la messagerie était à deux doigts d'être bloquée en Russie pour avoir refusé de transmettre des données nécessaires au registre des distributeurs d'information.