«Il existe d'autres explications, outre celles proposées par nos collègues occidentaux, en disant que seule la piste russe peut être considérée en tant que décision finale», a fustigé Sergueï Lavrov lundi lors d'une conférence de presse.
«Des experts affirment que l'affaire pourrait profiter aux services spéciaux britanniques, connus pour leur capacité à agir avec un permis de tuer. Cela peut être bénéfique pour le gouvernement britannique qui se sent apparemment mal à l'aise, n'ayant pas rempli ses obligations devant ses électeurs concernant les conditions qui assureraient le Brexit», a-t-il souligné. «Il peut y avoir un tas de raisons et il ne faut pas les rejeter.»
Par la suite, 18 pays de l'UE ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine, l'Albanie, le Monténégro et la Moldavie ont annoncé leur décision d'expulser des diplomates russes dans le cadre de l'affaire Skripal. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission russe auprès de l'Onu. Washington a par ailleurs ordonné la fermeture du consulat général russe à Seattle.
Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient refuser de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.