Ainsi, M.Maloney a parlé de deux fonctionnaires saoudiens, Fahad al-Thumairy, qui travaillait au consulat d'Arabie saoudite à Los Angeles, et Omar al-Bayoumi, qui, selon lui, avaient tenté de rencontrer deux pirates de l'air aux États-Unis en 2000 pour qu'ils commencent leur entraînement de vol et pour les prendre en charge.
«Ces fonctionnaires ont travaillé pour le gouvernement saoudien, ou, au moins, pour une partie du gouvernement saoudien, en vue de faciliter l'entraînement de vol des terroristes et leur apporter assistance lorsqu'ils se préparaient pour les attaques terroristes du 11 septembre 2011», a ajouté l'avocat.
Il a en outre consigné les preuves sur le financement.
«Nous possédons de nombreux témoignages selon lesquels de l'argent a été alloué […] à ces pirates de l'air. Pendant longtemps, dans les années 1990, plusieurs organisations caritatives saoudiennes (que nous avons indiqué dans notre plainte) ont transmis de l'argent directement à Al-Qaïda*, afin de soutenir Oussama ben Laden et assurer l'activité des camps d'entraînement d'Al-Qaïda* en Afghanistan.»
Selon l'interlocuteur de Sputnik, en Afghanistan, une grande partie de l'argent saoudien a été alloué à des organisations caritatives qui soutenaient Al-Qaïda*.
«D'après nous, cela est le cas parce qu'elles sont coupables et elles le savent. C'est honteux. De nombreuses personnes le considèrent comme un acte de guerre.»
Des milliers de proches des victimes de la tragédie ont déposé plaintes car la plupart des terroristes qui ont commis les attaques du 11 septembre étaient des sujets d'Arabie saoudite et les autorités du royaume leur ont accordé «aide et assistance».
La demande de l'Arabie saoudite de non-lieu concernant les poursuites lancées dans le cadre des attentats du 11 septembre a été rejetée mercredi par un juge new-yorkais.
*Organisation terroriste interdite en Russie.