«Les chefs de Faylaq al-Rahman nous ont beaucoup opprimés et nous ont affamés», témoigne aujourd’hui l’homme qui a récemment fait défection de cette organisation radicale pour rejoindre les rangs de l’armée syrienne entrée dans la Ghouta orientale pour libérer cette banlieue est de Damas des islamistes radicaux.
Selon ses dires, les chefs de ce groupe radical forçaient les civils à lutter de leur côté et, dans le cas contraire, les privaient d’eau et de nourriture.
«Nous étions aussi démunis que les autres habitants de la Ghouta orientale. Lorsque l’armée syrienne est arrivée, nous avons rejoint ses rangs, car la raison est de son côté», indique l’interlocuteur de Sputnik.
Et d’ajouter que les chefs de Faylaq al-Rahman recevaient leurs ordres de l’étranger, sans pourtant préciser de quel pays il s’agissait exactement.
«La direction du groupe recevait des ordres de l’étranger, dont celui d’affamer les habitants et de les torturer. Les ordres étaient exécutés à la lettre, il était impossible de tromper [les commanditaires, ndlr]», a-t-il conclu.