Sofia Warner, sprinteuse anglaise, qui souffre d'une infirmité motrice d'origine cérébrale, a vécu une un moment humiliant à l'aéroport de Milan. Alors qu'elle s'apprêtait à embarquer sur un vol pour rejoindre Londres, des employés d'EasyJet ont refusé de l'aider car, selon eux, elle n'avait pas l'air paralysée.
«Je ne me suis jamais plaint sur Twitter auparavant. Mais le fait de devoir prouver mon handicap était épouvantable, a-t-elle écrit sur le réseau social. On m'a dit: "Vous avez l'air parfaitement normale. Pourquoi auriez-vous besoin d'aide?" J'ai pleuré pendant tout le voyage jusqu'à la maison».
Elle a ensuite reçu de nombreux messages de soutien, avant que la compagnie aérienne ne lui présente ses excuses et explique qu'il s'agissait d'un employé de l'aéroport, qui «essayait de savoir de quelle aide avait besoin Madame Warner», assurant qu'il «fallait tirer des leçons» de cet incident.
Cet incident n'est pas le premier pour la compagnie aérienne EasyJet. Ainsi, la journaliste britannique paralysée Sophie Morgan s'est plainte que des employés de cette compagnie britannique l'avaient oubliée dans l'avion.
«Aujourd'hui, à mon arrivée à l'aéroport de Gatwick, je suis restée à bord pendant 40 minutes. Pas d'excuses, seulement du personnel grossier», a écrit la journaliste.
Pourtant, selon Sophie Morgan, un service comme celui-ci «devient la norme».