La Nouvelle-Zélande ne réussit pas à trouver d’«espions russes» à expulser

La Nouvelle-Zélande ne peut pas se joindre à ses alliés qui expulsent des diplomates russes parce que Wellington n’a pas réussi à démasquer d’agents du renseignement sous couverture sur son territoire, a annoncé mardi la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.
Sputnik

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Jacinda Ardern, Première ministre de la Nouvelle-Zélande, a indiqué qu'aucun diplomate russe ne peut être expulsé parce qu'aucun agent des services spéciaux n'a été découvert dans leurs rangs.

«Il n'y a aucun officier du renseignement [russe en Nouvelle-Zélande, ndlr]. Si nous les avions repérés, nous les aurions expulsés, a-t-elle déclaré à la radio locale RNZ.

Dix-huit pays de l'Union européenne ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l'Ukraine et quelques autres ont décidé, en lien avec l'affaire Skripal, d'expulser des diplomates russes. Le plus grand nombre de Russes a été expulsé des États-Unis, soit 48 diplomates et 12 employés de la mission de Russie auprès de l'Onu. Le consulat général russe à Seattle sera fermé. Le ministère russe des Affaires étrangères a déjà promis une réponse en conséquence à cette démarche inamicale.

Un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients le 4 mars dernier aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.

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