Fin de la «prison de pénitence» des radicaux dans la Ghouta orientale

Près de 3.500 personnes ont été torturées par des extrémistes dans leur «prison de pénitence» à Douma, a annoncé à Sputnik une source au sein des services de sécurité syriens.
Sputnik

De nombreux militaires et civils syriens, retenus par les radicaux du groupe Jaysh al-Islam dans la dénommée «prison de pénitence» à Douma, dans la Ghouta orientale, ont enfin retrouvé la liberté. Certains d'entre eux ont passé des années en captivité.

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Selon une source au sein des services de sécurité syriens contactée par Sputnik, au total 3.500 personnes se trouvaient dans la prison de Douma, dont des centaines de femmes et d'enfants de la ville d'Adra, envahie par les terroristes en décembre 2013.

«Les extrémistes y torturaient les personnes enlevées, les poussant à se repentir pour les "pêchés" qu'elles ont commis. De cette façon, ils voulaient mettre en œuvre leur doctrine de "révolution pacifique"», explique l'interlocuteur de l'agence.

Les radicaux utilisaient les détenus pour faire pression sur l'armée syrienne qui «faisait tout son possible pour sauver les vies des habitants de la ville», affirme la source.

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