Ivan Petrov avait 28 ans quand il a été choisi par la voyante pour être son médecin et a finalement exercé ses fonctions pendant une vingtaine d'années. Il est venu d'Union soviétique dans la ville bulgare de Petritch et a dû apprendre le bulgare pour comprendre Baba Vanga.
Athéiste élevé dans le milieu des sciences naturelles, le médecin avait d'abord du mal à croire à quoi que ce soit. Mais, comme il le confie, après sa rencontre avec la voyante, il devenait de moins en moins sceptique.
«Elle était quelqu'un d'inconnu pour moi, bien que le monde l'aimait, l'adorait et était fier qu'elle habite à Petritch. On venait de tous les coins du monde, pas seulement de Bulgarie, pour qu'elle prédise et raconte l'avenir», se souvient-il.
Elle était connue dans le monde entier et prédisait les événements à venir à plusieurs dirigeants de pays. Quant au sort de la Russie, elle l'a également évoqué.
«Voilà ses paroles: "La Russie va renaître et aider le monde dans sa difficile lutte pour se restaurer"», précise M.Petrov. «La Russie et la Chine deviendront de grandes puissances», a-t-elle encore affirmé à l'époque.
Là, il était encore trop tôt pour parler de l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, mais la voyante évoquait déjà la personnalité de quelqu'un surnommé «Volodia», diminutif de Vladimir.
«Volodia viendra et tout va considérablement changer», disait-elle, selon les souvenirs du médecin.
«Elle ne disait jamais rien directement mais parlait de façon que tous la comprennent et, par la suite, ses paroles se révélaient vraies», ajoute-t-il.
À peine la présidentielle russe terminée, une des prophéties plus ou moins fantaisistes de la «Nostradamus des Balkans» a fait son apparition dans les médias britanniques. Selon The Daily Mail, la mystique bulgare Baba Vanga aurait prédit que Vladimir Poutine gouvernerait le monde un jour.