«Je ne suis pas gendarme», a-t-il affirmé samedi, au lendemain de l'attentat revendiqué par le groupe terroriste Daech*, détournant ainsi le célèbre slogan «Je suis Charlie».
«À chaque fois qu'un gendarme se fait buter, et ce n'est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse… Là c'est un colonel, quel pied! Accessoirement, encore un électeur de Macron en moins», a écrit Stéphane Poussier sur ses pages dans les réseaux sociaux, rappelant le triste décès du militant écologiste tué au cours d'une manifestation par une grenade lancée par un gendarme.
Par la suite, il s'est plaint d'avoir reçu des «insultes» et des «menaces de mort» sur Facebook et son compte Twitter est devenu injoignable. Manuel Bompard, porte-parole du mouvement des insoumis, a condamné ses propos.
Depuis lors, le peuple ne cesse d'exprimer sa colère et s'accorde sur le fait que les déclarations de Poussier sont une «honte».
La fermeture de la page Twitter de l'ancien candidat FI a aussi fait l'objet d'une polémique.
Finalement, certains lui ont répondu du tac au tac:
Vendredi 23 mars, Radouane Lakdim a été abattu par des membres du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) alors qu'il s'était retranché dans un supermarché de Trèbes (Aude), commune située à 10 kilomètres de Carcassonne. Peu avant, il avait braqué une voiture en tuant son propriétaire et tiré sur quatre CRS à Carcassonne.
L'attaque a fait quatre morts, dont trois dans le supermarché, en comptant le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a succombé à ses blessures samedi 24 mars, et quinze blessés, dont un se trouve toujours dans un état grave. L'attaque a été revendiquée par Daech*.
*Organisation terroriste interdite en Russie.